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[Test] Metal Gear Solid – Peace Walker

Snake est de retour, dans un titre PSP qui se pose comme bien plus qu’un spin off : un épisode à part entière de la série MGS qui marquera l’esprit des fans… même s’il n’est pas dénué de tout reproche.

C’est en pleine guerre froide que notre ami le serpent effectue son retour sur la console portable de Sony, après un Portable Ops plutôt convainquant.

Marqué par quelques évènements comme la mort de son mentor, Snake fonde les MSF, les Militaires Sans Frontières, sorte d’armée apatride. Et c’est ainsi que notre infiltreur / cogneur préféré se retouve engagé au Costa Rica, dans les prémices d’un scénario bien épais.

Graphismes : 8/10

C’est sûr, quand on est habitués aux consoles HD, reprendre sa PSP ça pique un peu les yeux au début. Mais en tenant compte des spécificités du support, on comprend vite que ce MGS en a sous la semelle, et propose un mélange subtil de graphismes de bonne facture pendant le jeu, et d’artworks/scènes d’animation durant les phases de narration. Un régal qui semble pourtant un rien trop ambitieux, comme on va le voir tout de suite.

Gameplay – expérience de jeu : 3/10

Autant en parler tout de suite, nous en serons débarrassés plus vite : le gameplay est le gros point noir du jeu.

Trois configurations de touches sont proposées, et si certaines amenuisent un peu le problème, aucune ne parvient vraiment à compenser l’absence d’un second joystick sur la PSP. Il devient donc très vite fastidieux de gérer en même temps : les déplacements, la caméra, la visée si on veut éviter de passer en visée automatique (incapable de head shots), le tir, l’infiltration, etc.

Certes, on fini par prendre le pli, mais vu que ces difficultés représentent le premier contact avec le jeu, on reste largement frustré.

Un mot aussi sur les coupures et les temps de chargement, qui découlent de la qualité graphique.

MGS Peace Walker propose d’entrée de jeu l’installation d’une faible ou d’une grosse quantité de données sur le memory stick, au choix. Cette option s’avèrera rapidement indispensable afin de conserver une expérience de jeu confortable, et d’accélérer ainsi les nombreux temps de chargement.

On notera enfin que le jeu est découpé en d’innombrables sections, entre les niveaux bien sûr, mais aussi à de nombreuses reprises au sein de chaque mission. Voilà qui casse un peu trop souvent le rythme. Heureusement que les transitions de qualité sont là pour relever le niveau.

A propos des transitions, les séquences cinématiques proposent parfois la participation du joueur, sous forme de QTE. Une idée qu’elle est bonne !

Scénario : 9/10

J’ai tendance à noter le scénario d’un jeu sur un critère simple : y a-t-il un scénario bien construit, profond, aux rebondissements multiples… ou est-on devant un mix de Taxi et Ong-Bak ?

Vu qu’on se trouve ici clairement dans la première catégorie, il ne peut s’agir que d’une bonne note. Après, on accrochera ou pas, il en faut pour tous les goûts…

Durée de vie : 9/10

Une quête principale déjà bien épaisse (15 à 20 heures de jeu), qui prend carrément des proportions dantesques grâce à la kyrielle de missions annexes.

Ajoutons aussi un multijoueurs convainquant qui allonge encore un peu plus l’expérience de jeu.

Bande son : 9/10

Un choix musical plutôt sympa, et un doublage très convainquant, que demander de plus ?

Précisons que les voix sont en anglais, ce qui aide sans doute au niveau du doublage…

Conclusion : 8/10

Metal Gear Solid – Peace Walker est une très bonne pioche, un très bon jeu, entaché malgré tout d’une gameplay pénible qui tient beaucoup au support PSP, et d’un découpage incessant qui casse un peu le rythme.

Des défauts qui deviennent vite mineurs si l’on parvient à persévérer !

One thought on “[Test] Metal Gear Solid – Peace Walker

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