Le J-RPG a toujours été une valeur sûre depuis plus de 25 ans emmené par des licences phares comme Final Fantasy et Dragon Quest mais on trouve également des séries comme les Tales of un peu plus en retrait qui essaient de détrôner les 2 rois. Pour ses 20 ans, la série revient avec Tales of Zestiria. Je ne vous parlerai pas du jeu en tant que fan de la série mais plutôt en tant que nouvel arrivant puisque ce sera mon premier Tales of si on passe sur les 2 ou 3 heures que j’avais pu faire sur Tales of Destiny sorti sur la première Playstation. Le jeu est édité et développé par Bandaï Namco, disponible depuis le 16 octobre 2015. Test effectué sur la version Playstation 4.
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Parlons d’abord de l’histoire on ne peut plus classique rappelant les mangas et les RPG Japonais des années 90. On incarne Sorey, un humain recueilli et élevé dans un village de séraphins qui sont invisibles aux yeux des gens n’ayant pas un cœur pur. Il va vite devenir le futur sauveur du monde et devra éradiquer toute la malveillance dispersée un peu partout. Sorey sera aidé évidemment par d’autres humains et séraphins ; avec cette petite équipe, l’aventure peut commencer.
Toutes les ficelles du Shonen sont présentes, le héros un peu idiot, pardon, naïf qui rassemble tout le monde, épaulé par son ami d’enfance un peu intello sur les bords. On se sent comme dans un animé et on y est aidé avec quelques saynètes amusantes et des cinématiques en dessin animé de bonne qualité. C’est basique, ne le cachons pas mais on suit tout de même l’aventure avec plaisir.
Niveau gameplay, à ma grande déception ce n’est pas du tour par tour mais bon, la série Tales of a toujours été un action RPG assez tactique et dynamique. On doit faire des combos avec des coups classiques (on appuie sur rond), des coups spéciaux (croix plus des directions) et nos partenaires (contrôlés par l’I.A. mais avec notre stratégie définie dans les menus) tout en soignant si besoin et en switchant de séraphins (un par humain présent) pour profiter des faiblesses élémentaires des ennemis. On peut même fusionner avec un séraphin pour se transformer en une sorte de guerrier surpuissant mais attention on perd un personnage sur le terrain du coup, ce qui peut parfois poser problème.
Il faut également faire de la gestion d’équipements, phase très importante qui permet de gagner pas mal de compétences avec la fusion d’objets. C’est assez difficile à prendre en main mais une fois compris, on passera beaucoup beaucoup de temps dans les menus d’équipement comme au bon vieux temps de Final Fantasy 7. Même si le jeu n’en a pas l’air au premier abord, il se révèle assez technique sur le long terme.
Le point noir du jeu maintenant avec la technique un peu dépassée. Si les personnages sont à peu près bien modélisés, les décors et niveaux sont plutôt moches, les cartes sont un peu trop grandes pour ce qu’on y trouve ; il aurait fallu les réduire ou mettre plus de choses dedans parce que c’est quand même bien vide. Également une caméra pendant les phases de combats qui fait souvent n’importe quoi, on se retrouve régulièrement et progressivement bloqué sur trois gros pixels une fois le combat fini. Du coup même au niveau graphisme et caméra, on reste dans les années 90. Un bon point tout de même, la transition entre exploration et combat se fait sans temps de chargement.
Comme tout bon vieux RPG, la durée de vie est assez conséquente avec ses 50 heures (environ) pour en venir à bout. Le jeu nous propose au choix le doublage anglais ou japonais, entièrement sous titré en français. Un bon point pour le jeu puisqu’il faut l’avouer, cet effort n’est pas souvent fait pour le genre. Les musiques sont très bonnes et nous accompagnent parfaitement tout au long de l’aventure.
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Une série ne fête pas ses 20 ans lorsqu’elle est mauvaise, cela reste ici donc globalement un bon jeu mais avec des défauts. Pour les fans de la série, ils s’y retrouveront sans problème et seront ravis. Pour ceux qui la découvrent avec ce jeu, ce sera plus mitigé avec sa technique un peu dépassée et un gameplay peut être un poil complexe pour les néophytes. Pour moi qui me retrouve entre ces 2 opposés, le jeu se révèle plaisant à jouer malgré ses défauts. 7/10.
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