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[Film] The Scribbler : L’avis critique
Date de sortie : 1er octobre (VOD) 17 décembre (DVD)
Durée : 1h25min
Réalisé par : John Suits
Avec : Katie Cassidy, Eliza Dushku, Michelle Trachtenberg…
Genre : Thriller
Nationalité : Américain
Synopsis : Antichambre de l’enfer sur terre, la Tour Juniper regroupe une variété de sociopathes et dégénérés mentaux, violents de préférence. Un enfer dans lequel vit Suki, une jeune femme qui tente de vaincre sa maladie mentale à l’aide d’un nouveau traitement dont elle ne contrôle pas tous les effets… Alors que les meurtres se succèdent à Juniper, Suki va très vite devenir le suspect n°1.
Avis : En lisant le résumé, en regardant l’affiche et en voyant le casting avec Eliza Dushku (Dollhouse la série), je me suis dit que l’on allait avoir le droit à un film fantastique bien musclé. Erreur Mme le juge, grossière erreur, à la couverture d’un livre ne jamais se fier dirait Maître Yoda. The Scribbler est un film adapté de la bande dessinée du même nom de Daniel Schaffer. On prend le même pour le scénario, et on met en scène Katie Cassidy dans le premier rôle. Si vous la connaissez, c’est peut être parce que c’est l’amoureuse d’Oliver Queen dans la série Arrow. Mais attention, elle est méconnaissable dans ce rôle.
Tout commence par un interrogatoire de Suki, elle se retrouve en face d’un inspecteur et d’Eliza Dushku (qui se retrouve ici dans un rôle de plante verte). Ils la questionnent sur des pseudos-suicides survenus dans la tour. Suki va donc leur expliquer ce qui s’est passé à base de Flashbacks. On comprend rapidement qu’elle est complètement tarée. Elle possède en elle tout un tas de personnalités. Pour contrer et éliminer ses identités, un Dr lui a donné un appareil à électrochocs qui les enlève un par un. Mais à chaque fois qu’elle l’utilise, une personne de l’immeuble meurt. Coïncidence ?
Le film sert donc à démêler un peu toute cette histoire. On navigue dans la schizophrénie pour toucher parfois au fantastique. On ne sait pas vraiment ce qui se passe et quelle est la vraie personnalité de Suki. Si on sent un manque de budget, je trouve que l’adaptation possède une certaine personnalité. C’est certain que ça ne plaira pas à tout le monde et que le terme OVNI cinématographique lui siérait plutôt bien. La mise en scène accentue cet effet de folie par des rythmes totalement saccadés et des images sombres et glauques. Et au final, j’ai trouvé le sujet plutôt bien maîtrisé même si j’aurai souhaité un final plus subtil et moins grotesque.
Conclusion : The Scribbler est une expérience déroutante mais réussie. John Suits (Cheap Thrills) nous entraîne une fois de plus dans un film bien barré. On y retrouve une Katie Cassidy transformée et complètement dingue (sans compter d’autres personnages encore plus barjo). C’est sûr que le film ne plaira pas à la plupart des gens mais il a la mérite d’être différent et d’avoir un certain parti pris. Dommage que le jeu surjoué de la fin gâche un peu la machinerie.
Ma note : 7/10
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